Il y aurait d’abord cet épisode qu’on passera sous silence... écran, ou tableau noir à partir du 17 mars 2020, au sens où les lycées et les musées fermés, l’essence même de l’option Histoire des arts disparaissait, malgré tout recours virtuel. Mais la rentrée de septembre signe une renaissance, avec le principe de se retrouver le mercredi, régulièrement au lycée, et... régulièrement en ville ! Certes, c’est une liberté provisoire, une liberté conditionnelle (musées ouverts, mais avec une jauge très limitée ; et pour combien de temps ?). Liberté conditionnelle mais en fait... des conditions exceptionnelles qui vont permettre aux élèves d’Histoire des arts un contact direct avec les oeuvres en toute intimité (aucun touriste...).

Et quelle intuition que de ne pas attendre le confinement suivant (fin octobre). Du coup, trois rendez-vous dans des conditions de "visite quasi privée" s’enchaînent avec d’abord un tête à tête avec les stars du Louvre : La Vénus de Milo, débarquée de son île grecque il y a juste deux siècles ; et la Joconde, 500 ans et toujours aussi séduisante.

Et puis les chefs d’oeuvre du musée d’Orsay (peinture romantique, mais aussi mobilier et sculpture). Et enfin design, architecture et installations au Centre Pompidou, avec l’expo dédiée à l’artiste Christo, que tout le monde connaîtra en septembre prochain, lorsque l’Arc de Triomphe sera emballé selon ses projets ! A suivre...