Depuis des mois, il a croisé à Paris les regards de près de 100 000 spectateurs pour son stand-up en musique et surtout en images, sur l’histoire de la peinture racontée "en moins de deux heures". Connu aussi pour ses films où se mêlent une qualité de prises de vue, de réalisation, et une liberté de propos perturbante, Hector Obalk avait annoncé la couleur il y a plus de 30 ans en lançant un premier pavé dans la mare, en publiant Andy Warhol n’est pas un grand artiste.
Sa venue à Rueil, dans le cadre du jubilé impérial, a permis aux élèves d’histoire des arts d’assister à une conférence sur "Ingres, l’oeil de Napoléon"... où il ne fut pas question de Napoléon, mais on était venu pour la peinture !

Et pour la truculence du récit, de cette manière si particulière, personnelle, imprévisible, improbable, irrévérencieuse parfois, d’aller chercher un détail pour nous emmener vers une réflexion, ou au moins un questionnement, et surtout nous amener à mieux regarder, observer, apprécier. Le tout à partir d’un immense mur d’images, support technique sans faille et vivant, et les ponctuations au violoncelle (Bach) de l’excellent Raphaël Perraud, complice depuis toujours.

Une rencontre forte, pour lancer notre année en Histoire des arts, à la fois profonde et légère, conviviale même : le conférencier offrant en toute simplicité quelques dvd aux élèves à l’issue de la soirée, se prêtant au jeu des photos, questions et autographes.
Une rencontre mémorable, et profitable, d’autant plus qu’elle venait en complément de plusieurs cours au lycée, d’une sortie au Louvre pour voir la peinture de Ingres "en vrai", et de l’exposition à l’Atelier Grognard "L’Empire de la mode", qui permet actuellement d’apprécier les costumes portés à l’époque, et que l’on retrouve sous le pinceau de Ingres et ses contemporains. Panorama complet !